Bravo Gladys !

14 novembre 2010

Oui, tu as trouvé la réponse !

Dimanche dernier, nous avons fait notre deuxième excursion de la semaine à bord de Puffing Billy, un authentique vieux train à vapeur. Les photos de notre sortie sont en ligne dans l'album « Puffing Billy » (lien ici).

Pour présentation, voici une adaptation (et traduction !) d’une des pages du site www.puffingbilly.com.au

« Le chemin de fer Puffing Billy est l'une quatre lignes de voie construites dans le Victoria dans les années 1900 pour désenclaver les zones éloignées.

La ligne actuelle entre Belgrave et Gembrook, serpente à travers les forêts, les ravins de fougères et les terres agricoles de la magnifique région montagneuse des Dandenong, sur la plus grande partie de la ligne originale ouverte le 18 Décembre 1900 (29 km). En 1953, un glissement de terrain a bloqué la piste et, en raison des pertes d'exploitation, la ligne a été fermée l'année suivante.

L'intérêt du public a entraîné la formation de la Société pour la conservation de Puffing Billy. Les bénévoles, avec la bénédiction du gouvernement de l'Etat de Victoria ont surmonté les glissements de terrain et rouvert la ligne de Menzies Creek en 1962, Emerald en 1965, Lakeside en 1975 et enfin à Gembrook en Octobre 1998. »

C’était juste magnifique et excitant ! Les volontaires en tenue originale et à la grande gentillesse, le paysage, l’herbe bien verte parsemée de fleurs sauvages multicolores, le viaduc de bois, les vieilles gares, le sifflement du train, le soleil, les superbes locomotives si bien entretenues ! J’ai pu monter à bord d’une des locos pour voir comment elles étaient alimentées en charbon, un travail à la pelle en pleine fournaise…

Entre l’aller et le retour, nous avons fait une très agréable pause pique-nique et promenade à Lakeside.

Et là – et je suis super contente parce que c’est moi qui l’ai trouvé !-, j’ai repéré dans un arbre… un kookaburra (que l’on prononce comme « koukebaro ») !

J’étais drôlement contente car je n’en avais vu qu’une fois en février…et je n’avais pas mon appareil photo à ce moment-là. Bien dommage, car c’est un bel oiseau, gros, et pas vraiment farouche, ce qui fait qu’on peut s’en approcher très facilement sans qu’il ne s’envole. Pépère sur sa branche, j’ai pu en faire le tour et le photographier à loisir. Il est facilement reconnaissable à la forme de son bec, ses couleurs et sa taille et appartient, si j’ai bien compris mon travail de recherche à la famille des martins-pêcheurs, sauf qu’il est natif d’Australie et de Nouvelle-Guinée.

Ce qui fait sa particularité aussi, c’est son cri (et je n’ai pas dit son chant), qui s’apparente à un rire un peu hystérique, d’où don appellation aussi de kookaburra rieur. Son nom vient d’ailleurs de la langue Wiradjuri (une tribu aborigène) et imite le son qu’il produit.

Mon p'tit kookaburra (plus de photos dans l’album !)

Et puisque je suis à fond dans la faune et la flore en ce moment, j’ai été très intriguée par ce drôle d’oiseau

que j’ai surnommé « oiseau-dinosaure »

et que Henny appelle « oiseau-poulet »…

Mais si vous avez un autre nom, plus officiel, à me soumettre, je serais curieuse de le connaitre !

Enfin, j’ai trouvé un panneau plutôt marrant : les filles, voici le mode d’emploi des toilettes publiques ! (très franchement, ça ne me serait pas venu à l’esprit de m’accroupir sur la lunette…ou par terre)